Approbation des marchés relatifs aux travaux de la construction du barrage de Taoussa: l’engagement payant de Lamine Seydou TRAORE
Ce mercredi, c’est sur le rapport du ministre de l’économie et des finances que le conseil des ministres a adopté des projets de décret portant approbation des marchés relatifs aux travaux de construction du barrage de Taoussa et ses ouvrages annexes en deux lots.
Il faut le rappeler, c’est en 2015 que ledit marché avait été attribué à la société Sinohydro. Or, dès 2017, du fait de l’insécurité qui régnait dans la zone, le marché a été résilié. Ce qui l’a plombé et donné l’impression de l’impossibilité d’en venir à bout. Que non!
L’engagement du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a abouti au grand bonheur de tous, à un projet structurant conçu et a favorisé cette évolution historique.
Mieux, si la difficulté de trouver une entreprise qualifiée et capable de travailler dans le contexte subsistait, ce n’est plus cas. Car, le terrain a été balisé et la structuration du projet allant à son adaptation à la réalité a donné des fruits. Et c’est en deux lots que le conseil des ministres l’a validé. Il s’agit du lot génie civil et du lot fourniture et installation des équipements hydromécaniques.
Selon des informations officielles, les marchés sont conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le groupement OZGUN/OZDEMIR pour un montant total de 100 milliards 891 millions 239 mille 30 francs cfa et un délai d’exécution de quarante-huit mois.
La réalisation des ces travaux, qui s’inscrit dans une vision globale de développement rural intégré, permettra entre autres, de promouvoir les systèmes de production agropastorale et de sécuriser les cultures traditions.
Selon des sources proches du ministère de l’Énergie, il permettra également d’arrêter le processus de désertification et d’assurer la production d’énergie hydroélectrique et la continuité du transport fluvial et même routier.
Passé dans les règles de l’art, ce marché qui voit le jour grâce aux efforts et engagements du ministre Lamine Seydou Traoré, s’inscrit dans sa vision globale de développement rural sur la gestion des ressources naturelles du bassin du fleuve Niger au niveau du tronçon entre Diré et Ansongo, en vue de répondre au phénomène de dégradation constaté dans le bassin du Niger.
Au terme, la zone du projet s’étend de la sortie du delta central à la frontière avec le Niger et comprend un barrage à but multiple, une route d’accès de 130 km, l’aménagement hydro agricole de 139 000 ha contre seulement 3000 à Manatali, la fourniture et l’installation d’une centrale hydro-électrique de 25 MW de puissance pour un productible de 118 GWh par an, permettant d’électrifier le Tombouctou à Ansongo.
Affaire à suivre…
Ousmane Koné