Situés à 115 Km de Bamako, dans la région de Bougouni, commune rurale de Keleya, les villages de DiGugna et Sakala se sont affrontés, coûtant la vie de plusieurs personnes et des blessés graves. C’était le 17 Septembre dernier. Le bilan de l’affrontement entre les deux villages voisins en conflit foncier, depuis des années, fait un état de 5 morts et une dizaine des blessés, à quelles kilomètres seulement de la ville de Bougouni. Ces deux villages ont fait 12 heures du temps en combat, sans intervention des forces de sécurité. Ce qui a entraîné la mort de plusieurs personnes. Le Brigade de la gendarmerie de Bougouni, informée de la situation, a dépêchée une équipe sur les lieux pour s’interposer entre les deux parties. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Bougouni pour des soins médicaux. Le maire de commune rurale de Keleya , M’Daramne Bagayoko, interrogé sur la situation, a déploré ses préoccupations face à la situation. Il a promis que toutes les dispositions seront mises en place pour que cet événement pareil ne se reproduise plus dans sa commune. « J’ai tout fait pour que cet événement malheureux n’ait pas lieu, mais que faire », a-t-il regretté. Selon un témoin, en 2017, le village ”DiGuigna ”, a été victime d’un assassinat de l’un de ses villageois sous le nom de Missali Deyoko, lors d’une attaque à domicile, perpétrée par le même village ”Sakala”. « Et encore, le vendredi, dernier, ils ont fait la même chose. C’est ce qui a entraîné la guerre entre les villages ”, explique une personne sous anonymat. Avant de demander à la justice de Bougouni d’être claire dans cette affaire qui a été classée sans suite, lors du premier affrontement qui a fait un (1) mort et plusieurs blessés. Les autorités sécuritaires, communales et judiciaires sont tous interpellés à prendre des mesures nécessaires pour mettre fin à ce genre d’affrontement qui continue d’ôter des vies humaines.
Pour se faire une clientèle, il faut parfois se rendre dans des endroits fréquentés. Au bar, des liens se tissent, on passe au ‘tu’ plutôt qu’au ‘vous’ directement. Mais la nigériane n’avait pas en elle cette étrange impression que la mort rôdait.
Elle éprouvait une passion pour les soirées, s’amuser et faire plaisir aux hommes. Pour son plus grand bonheur, il y avait de quoi faire grimper la température. Sa fraîcheur irrésistible a séduit un jeune homme à qui elle a proposé son charme.
Que s’est-il passé ce soir de dimanche ? Le corps de la jeune femme a été retrouvé dans la chambre de passe sur le lit. Les gendarmes poursuivent avec difficulté leur enquête sur la mort de la prostituée nigériane.
L’origine de la mort, qui n’a pas pu être déterminée clairement, reste inconnue. L’autopsie va déterminer les circonstances et l’heure exactes de sa mort. On ignore si le corps présentait des traces de violences. En attendant, la gendarmerie a procédé à la fermeture du bar.
La mort d’une prostituée ne recueille que peu de compassion publique et d’indignation collective. Une fois les articles de presse sensationnalistes passés, c’est le retour au silence, et elles retournent vendre leur corps la peur au ventre, en attendant d’être peut-être la prochaine.