Candidature URD pour la présidentielle 2022 : Les soutiens de Dr Madou Diallo se mobilisent
Ce samedi 9 octobre 2021, au Carrefour des jeunes de Bamako, un regroupement de jeunes de l’URD, dénommé Coordination des soutiens à la candidature de Dr Madou Diallo, a organisé un point-presse pour donner les raisons de leur choix dans la perspective de la présidentielle de 2022.
Selon Adama Sidibé, président de la Coordination des soutiens à la candidature de Dr Madou Diallo, la lettre en date du 23 août 2021 du 1er vice-président du BEN, appelant à l’ouverture des candidatures au niveau des sections de l’URD, a rappelé aux responsables du parti le lourd défi qui les attend depuis la disparition du Président Soumaïla Cissé (paix à son âme). La question de désignation du porte-étendard de leur héritage commun se pose et interpelle chacun d’entre eux. Il leur faut donc trouver la réponse adéquate, bien que la formation dispose des brillants cadres, désireux de poursuivre le combat.
À l’en croire, dans cette démarche, la candidature d’un homme désintéressé, mais un tacticien de l’ombre, a incontestablement capté leur attention, tant par son éloquence que par sa simplicité et sa pédagogie. Il s’agit de celle du Dr Madou Diallo, vice-président du BEN- URD et ancien Président du Mouvement national des jeunes de l’URD.
Aux dires du conférencier, l’objectif principal de cette coordination est de soutenir et partager les idéaux de Madou Diallo jusqu’à son élection future comme président de la République du Mali. La coordination vise aussi à aider la jeunesse à comprendre les enjeux de notre siècle (mondialisation, géostratégie, migration, modèles de gouvernance, politique.) et les défis à relever à travers la formation, la sensibilisation, les conférences-débats.
Le conférencier dira que sa conviction et son amour pour la patrie, ainsi que la confiance de ses camarades ont permis au Dr Madou Diallo de vivre une expérience exceptionnelle d’engagement. Il est ainsi devenu en 1999 Secrétaire général de la section Adema-Pasj de l’Algérie, mandataire du candidat Soumaïla Cissé à l’élection présidentielle de 2002, à Lyon, en France, et Secrétaire général adjoint du comité URD de Lyon à la création du parti en 2003, avant de rejoindre la section de Kati et d’avoir l’honneur plus tard de présider aux destinées du Mouvement national des jeunes du parti, de février 2011 à mars 2016. Secrétaire général adjoint de la section de Kati, il sera aussi le président d’honneur de la section de Nioro du Sahel, responsable du secrétariat des relations extérieures ; d’où il a piloté le processus d’adhésion de l’URD à l’international-Libéral et à l’International des démocrates du Centre, avec le choix de l’option sociale libérale. Aujourd’hui vice-président du BEN du parti, Dr Diallo a été de tous les combats, avec souvent de lourds sacrifices. Il a surtout été parmi les cadres au cœur des réflexions et réformes initiées par le parti.
À l’en croire, ces éléments fondent à penser qu’il est bien placé pour affronter les défis qui se posent à notre pays et les solutions qu’ils appellent, afin de résoudre la crise sécuritaire et politico-institutionnelle que nous traversons depuis une décennie, tout en créant les conditions d’une véritable réconciliation nationale. « Il s’agit pour nous de répondre aux attentes légitimes de nos populations, notamment en ce qui concerne la sécurité, la justice et les infrastructures sociales de base en redonnant l’espoir aux femmes et aux jeunes, en encourageant la production économique et les investissements publics et privés dans le domaine de la transformation industrielle, en valorisant la société civile, en promouvant nos richesses culturelles, traditionnelles et intellectuelles ainsi que le sport comme facteur de développement et de cohésion sociale. Ce Mali du renouveau est bien possible, mais il doit être porté par des hommes et des femmes qui puissent incarner les valeurs et les principes pouvant permettre à notre pays de se redresser fièrement. Il est temps de réaliser les réformes politiques et institutionnelles afin de doter notre pays d’institutions fortes, garantes de la Constitution et d’une société», a-t-il affirmé
Les conférenciers affirment être convaincus que Dr Madou Diallo peut incarner le consensus pour maintenir l’unité du parti et fédérer une grande majorité des forces vives de la Nation, notamment de la classe politique ; condition indispensable pour le succès de l’URD aux prochaines échéances électorales.
Toujours aux dires des conférenciers, Dr Madou Diallo est un ancien élève du Lycée Askia Mohamed, où il a décroché son baccalauréat en Sciences humaines (SH). Après l’obtention d’une Maîtrise en Diplomatie à l’Ecole nationale d’administration (ENA) d’Alger, il s’envole pour la France. Dans l’Hexagone, il décroche un DEA/Master en Droit international et Relations internationales à l’université Lyon 3, et un Doctorat en Droit public à l’université Descartes Paris 5, avec mention très honorable. Conseiller des affaires étrangères de profession, il fut pendant plusieurs années l’une des pièces maitresses du ministère des Relations avec les institutions, en sa qualité de conseiller technique. Il a également été secrétaire général de l’Assemblée nationale, avant sa nomination en qualité de directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, avec titre d’ambassadeur.